Nous poursuivons notre série sur la guidance du prophète Muhammad sws
avec Shaykh Habib Hussein as Saqqaf,
leçon sous-titrée en français.
Retrouvez-nous sur le site de Habib Hussein : www.hemmah.fr
Nous poursuivons notre série sur la guidance du prophète Muhammad sws
avec Shaykh Habib Hussein as Saqqaf,
leçon sous-titrée en français.
Retrouvez-nous sur le site de Habib Hussein : www.hemmah.fr
"Celebrate Mercy" , "Célébrer la Compassion" est une initiative née aux Etats Unis ayant pour objectif de faire connaitre le prophète Muhammad sws à travers le monde entier via l'internet en faisant participer de grands savants de la Oumma. Shaykh Habib Ali al Jifri a commenté la sourate "ad duha", mettant l'accent sur la compassion que chaque musulman doit avoir pour les orphelins et les pauvres.
Pour plus de détails sur ce gradn rassemblement mondial (dernière présentation le 26 février 2011) , suivre ce lien :
http://www.celebratemercy.com/
Sayyidi al-Habib Umar bin Hafiz (qu'Allah le préserve) a dit :
Si nous observons la pleine lune, nous constaterons que la raison de sa plénitude est le fait qu'elle fasse entièrement face au Soleil. Le degré de plénitude de la lune est en rapport avec la façon dont elle est orientée vers la source de lumière. De la même manière, si un croyant fait pleinement face à la source de perfection (le Prophète sallallahu 'alayhi wa sallam), alors il atteindra la perfection. C'est pour cette raison que le Prophète sallallahu 'alayhi wa sallam a décrit le premier groupe de croyants à entrer au Paradis comme la pleine lune, dans leur luminosité.
Voici une formule de salutations sur le Prophète Muhammad -sallallahu 'alayhi wa sallam- que notre respecté Shaykh Habib 'Umar bin Hafiz conseille de réciter abondamment dans le mois de sa naissance -sallallahu 'alayhi wa sallam-.
اَللَّهُمُّ صَلِّ وَسَلِّمْ وَبارِكْ عَلى النُّورِ المُبين، عَبْدِكَ وَحَبيبِكَ سَيِّدِنا محمدٍ الأمين، وَعَلى آلِهِ وَصَحْبِهِ، وَحَقِّقْنا بِحُبِّهِ،
وَأكْرِمْنا بِقُرْبِهِ، وَاجْعَلنا مِنْ رُفَقائِهِ يا رَبَّ العالَمين
Allahumma salli wa sallim wa barik ‘ala an-Nur il-Mubin ‘abdika wa habibika Sayyidina Muhammad al-Amin wa ‘ala alihi wa sahbihi wa haqqiqna bihubbihi wa akrimna biqurbihi wa-j’alna min rufaqa’ihi ya Rabbal-‘alamin.a
Ô Allah envoie prières, paix et bénédictions sur la Lumière Manifeste, Ton serviteur, Ton bien-aimé, notre Maître Muhammad le Véridique, ainsi que sur sa famille et ses compagnons, et rend nous véridiques en son amour, honore-nous par sa proximité et place-nous parmi ses compagnons, ô Seigneur des Univers.
Dans ce magasine dédiée à la femme musulmane, un petit article a attiré mon attention. Son auteure a saisi en quelques mots ce qui semble être une survivance du passé. Dans « Ce Dubaï méconnu », elle décrit des scènes apparemment exotiques :« Il n’est pas rare d’y croiser un chameau au détour d’une ruelle, de sentir l’enivrante odeur du bakhour s’évader d’une fenêtre, de voir deux hommes en tenue bédouine semblant sortir d’un autre âge discuter à l’ombre sage et sereine d’une mosquée, d’y croiser « ces femmes en noir » élégantes, théâtrales, magnifiques… » ou encore : « Dubaï est une ville ultramoderne au milieu du plus grand des déserts de la péninsule arabique… ». Le désert aurait-t-il encore son empreinte dans tant de modernité ? Cette « tenue bédouine » et « ces femmes en noir » sont-ils les derniers vestiges du respect de la tradition ou le signe de reconnaissance, d’appartenance, d’identification à un lieu, à un pays, dominé par une écrasante majorité d’étrangers ? L’auteur poursuit son périple à travers la ville et son rêve est le plus fort, à propos du quartier de Bastakia, elle écrit et conclut :« Même si le tourisme a un peu formaté cet endroit, on y trouve ce que cherche l’amoureux de l’orient : ce tableau d’Arabie, étranger mais étrangement familier pour celui qui le voit avec les yeux du cœur. ».
Note : L’article est paru dans le magazine « al Fatiha » de Janvier-Février, dont l’équipe rédactionnelle est composée de 5 femmes musulmanes d’horizons divers, qui s’axe autour de la volonté de proposer à la femme musulmane un magazine en accord avec ses valeurs, ses attentes et son mode de vie en suggérant une lecture licite, utile, ludique, traitant de son quotidien dans le respect des prescriptions de l’islam.
Le sommaire du N° de Janvier couvre des sujets variés :
L'éducation en Islam
La main de Fatma, un symbole non-musulman
Témoignage : A French sister in England
Affronter les maux de l’hiver grâce à la médecine prophétique
Exposition: Routes d’Arabie
Ce Dubaï méconnu
Potiron, citrouille, Potimarron vive les légumes inconnus!
Les plaids réchauffent votre intérieur
Prendre soin de ses cheveux au naturel
Le Duff, un instrument islamique
Fleurir son balcon même en hiver
Site web : http://alfatiha-mag.fr/
L’information a fait la Une du quotidien « Amarate al Youm » : à Dubaï, certains condamnés peuvent bénéficier d’une remise de peines après avoir mémoriser une part ou la totalité du Saint Coran. La mise en place du programme dans les prisons repose sur la conviction que le Coran a été révélé comme guidée pour l’humanité et qu’il reste le guide suprême du comportement humain. L’objectif est de réformer les détenus et les diriger vers les valeurs morales élevées afin de réintégrer dans la société des individus sains, faire de la prison un espace éducatif et servir d’exemple aux autres pays musulmans. Les prisonniers bénéficiant du programme (dont les condamnés à mort sont automatiquement exclus) doivent répondre à certains critères : connaître la langue arabe ou savoir la lire, purger une peine de plus de six mois et ne pas être un assassin. En cinq ans d’existence, plus de 1500 détenus ont pu bénéficier d’allégement de leur peine. Les remises de peine suivent le tableau suivant :
- six mois pour avoir mémoriser trois « juz' » (parties)
- un an pour cinq juz'
- cinq ans pour dix juz'
- dix ans pour la moitié du Coran
- quinze ans pour vingt juz'
- vingt ans pour la mémorisation complète du Livre.
Jusqu’à présent, 7 condamnés ont réussi à compléter la mémorisation du Saint Coran.
Cette initiative unique au monde a été généralement bien accueillie par la communauté musulmane pour qui la notion de repentir s’inscrit dans la pratique religieuse. Le repentir est une attitude du croyant envers son Créateur qui est le Seul à pouvoir l’accepter. Plusieurs versets du Coran le mentionnent :
Bismillah rahman rahim
« D'autres ont reconnu leurs péchés, ils ont mêlé de bonnes actions à d'autres mauvaises. Il se peut qu'Allah accueille leur repentir. Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux ». (tawba 9/102)
« Mais quiconque se repent après son tort et se réforme, Allah accepte son repentir. Car, Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. » (5/39)
Plusieurs hadiths (récits des traditions prophétiques) rappellent la Miséricorde divine, le récit de l’homme ayant tué 99 personnes est, à ce point de vue, tout à fait édifiant :
D'après Abu saïd al Khudri, le Prophète (sws) a dit:
« Il y avait parmi vos prédécesseurs un homme qui avait tué quatre-vingt-dix-neuf personnes. Il demanda de voir l'homme le plus instruit sur la terre. On lui indiqua un moine auprès duquel il se rendit et dit: "J'ai tué quatre-vingt-dix-neuf personnes, Allah acceptera-t-Il mon repentir?". - "Non", répliqua le moine. Alors l'homme le tua, et en fit ainsi la centième victime. Puis poursuivant sa quête de l'homme le plus instruit sur la terre, on lui indiqua alors un savant. - "J'ai tué, lui dit-il, cent personnes, puis-je me repentir?". Le savant lui répondit: "Certainement, qu'est-ce qui t'empêche de le faire? Va dans un tel pays où tu trouveras des gens qui adorent Allah, adore-Le avec eux et ne retourne jamais à ton pays, car c'est une terre de perdition". L'homme partit et lorsqu'il arriva à mi-chemin, il mourut. Aussitôt les Anges de la miséricorde et ceux du châtiment se disputèrent à son sujet. Les Anges de la miséricorde dirent: "Il est venu repentant, le cœur tourné vers Allah". Les Anges du châtiment objectèrent: "Il n'a jamais fait du bien". Alors un Ange, sous forme humaine, se présenta à eux; ils le prirent pour arbitre. - "Mesurez la distance qui le sépare des deux pays, leur proposa-t-il, et celui des deux que vous trouverez plus près de lui, sera le sien". Les Anges mesurèrent les deux distances et trouvèrent que le mort est plus proche du pays qu'il désirait atteindre. Aussi, les Anges de la miséricorde recueillirent-ils son âme. (Muslim - 4967)
Le prophète (sws) a aussi enseigné les formes de repentir, il a dit (sws) « Fais suivre la mauvaise action par une bonne action, elle l’effacera. »
Par la suite, les savants de l’islam ont indiqué les conditions du repentir vis-à-vis d’Allah le Très Haut et vis-à-vis des hommes :
- l'individu doit s'abstenir de commettre la même faute
- il doit regretter sa faute
- il doit prendre la décision de ne plus fauter
- il doit rendre ses droits à la personne lésée.
Apprendre le Coran par cœur est l’intention profonde de tout musulman sincère car il connaît tous les bienfaits qui en découlent dans ce monde et dans l’au-delà. Le prophète Muhammad (sws) a dit cette parole : « Le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne » (Boukhari) et Allah (swt) a réservé une place au Paradis à celui qui apprend le Coran par cœur avec la sincérité de l’intention. C’est ainsi que le Coran est probablement le seul livre dans l’histoire humaine a avoir été transmis oralement de générations en générations depuis l’époque de l’envoyé d’Allah (sws) sans aucune altération.
« celui dont le cœur ne contient point de Coran est comparable à une maison en ruine » (Tirmidhi)
« celui qui excelle dans la récitation du Coran sera réunit avec des anges nobles et vertueux et celui qui, malgré ses difficultés, le récite en ânonnant aura une double récompense » (Boukhari et Muslim)
L’atmosphère lumineuse du lieu invite à la recherche, à la découverte de la perle précieuse, celle qui réchauffera le cœur et renforcera la foi. Poussé par une étrange main invisible, ils entrent, le cœur en veille ou le cœur en éveil. Combien de chercheurs de Lumière ont-ils franchit le seuil de cette librairie située tout près de la mosquée de Paris ? Certains osent franchir le pas de la porte, d'autres derrière la vitrine iront consulter le livre sur un site internet et reviendront un autre jour pour le tenir entre les mains. Ils apprécient l'ordre et le classement a l'intérieur, l’accueil et la disponibilité des libraires. Alors ils se racontent et se livrent, exposent leur difficultés en cherchant la parole, le livre qui va leur faire du bien et les éclairer...tous les jours apportent son lot de surprises, de rencontres et un magnifique enrichissement humain.
Les trésors de « Sagesse d’Orient » sont à portée de regard et prêts à être emportés : les CD du Shaykh Habib Ali al Jifri, « les révélations de la Mecque » d’Ibn Arabi, les livres de Martin Lings et « les larmes du cœur » d’Osman Nuri Topbas, un écrivain turc auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages et d’une grande spiritualité, enfin l’œuvre du grand savant syrien Shaykh al Bouti, traduite en Français…
La librairie est ouverte du lundi au samedi de 10 h a 20 heures
et le dimanche de 15 h a 20 heures
Tél. : 01 45 87 90 04
1, rue Larrey
75005 Paris,
métro Censier Daubenton
Discours de Shaykh Habib Hussein as Saqqaf
A l'approche de la nouvelle année Hégire, nous pouvons nous préparer dès maintenant à l'accueillir, en multipliant les pratiques bénéfiques.
Les savants de la tradition nous ont appris à regarder la manière dont nous terminons une chose pour en déterminer la réussite. Par exemple, si tu veux savoir si ta nuit a été réussie, regarde comment tu l’as terminée : t’es tu levé au fajr ? Si tu veux savoir si ta journée a été réussie, regarde comment elle s’est terminée : as-tu prié la prière du maghreb et ‘isha en commun ? Si tu veux savoir si ta participation à une leçon a été bénéfique, regarde ton état spirituel au début du cours et à la fin. Si tu quittes l’assemblée avec un cœur qui a été touché et résolu à changer alors ton assiduité au cours aura porté ses fruits inch’Allah. Si tu veux savoir si une personne à réussi sa vie alors regarde comment elle la finit.
A présent nous approchons de l’époque de l’année où les certificats sont remis en fonction de l’état spirituel dans lequel nous nous trouvons actuellement.
1 – Fais le bilan de ta condition spirituelle actuelle. Fais le bilan de tes nuits et tes jours. Comment termines-tu tes jours et tes nuits ? Comment termines-tu tes rencontres en assemblée ?
2 – Détermine ce que tu souhaites réaliser en tant que serviteur d’Allah (subhan wa ta ‘ala). Quels sont tes rêves ? Quelles sont tes pensées ? Spécifie exactement ce que tu veux et inch’Allah, Allah ta ‘ala dans Son Immense Générosité te l’accordera.
Allah, le plus Généreux, le Miséricordieux, répand toujours Son Regard Divin sur Ses serviteurs.
Il (swt) regarde trois choses :
1 – Le début du livre de tes actes
2 - La fin du livre de tes actes
3 – L’état spirituel de ton cœur
Si nous essayons de réfléchir à la manière dont nous avons commencé l’année, la plupart d’entre nous serait incapable de s’en souvenir. Avons-nous commencé l’année en état d’insouciance (ghaflah) ? dans quel état était notre cœur ? Il est fort probable que celui qui a commencé l’année en état d’insouciance l’a termine de la même manière si il n’y a pas eu de repentir (tawbah). Si tu t’es repenti, alors il y a des chances qu’Allah (swt) te regarde de Son Regard Divin de Miséricorde (rahmah). Et qu’Il te préserve du Feu de l’enfer.