A l’âge de 21 ans, Ethar El Katatney, jeune journaliste égyptienne, entreprend un voyage spirituel dans la cité des savants et des saints de l’Islam, à Tarim, dans la vallée de l’Hadramaout au Yémen. La jeune femme a voulu raconter son expérience d’abord sous la forme d’un blog, puis a décidé de consigner l’ensemble de ses notes dans un livre, publié en anglais sous le titre « 40 days and 40 nights in Yemen, a journey to Tarim, City of light ». Elle confie à son journal intime réflexions, anecdotes et commentaires sur son expérience au Yémen, sur la fraternité,  l’enseignement ou sur ses découvertes. Shaykh Habib Ali al Jifri, qui a préfacé le livre, le décrit par ces mots « Ce journal est sincère dans ses épanchements émotionnels, brillant dans ses idées et profond dans sa signification. Son langage est spontané, provenant d’un cœur pur, nourri par l’amour d’Allah Tout-Puissant swt avec la volonté de se rapprocher de Lui… »

L’Hadramaout, qui peut se traduire par « la mort est venue », est le lieu où l’on vient mourir, non pas de mort physique, mais en effaçant tout ce qui, en nous, nous lie à ce bas-monde. A Tarim point d’internet, de télévision, de téléphone portable ni même de réfrigérateur ! Ce dépouillement matériel permet de prendre conscience des attachements et des dépendances artificielles du monde moderne et conduit à l’épurement du soi. « A Tarim la spiritualité est dans l’air ambiant. C’est un lieu où j’ai senti mon âme respirer, où j’ai pu me relier à Mon Créateur, apprendre à mieux me connaitre et retourner au monde régénérée »

Surnommée « la fille de Médine », la petite ville semble vivre comme au temps du prophète Muhammad sws et concentre en son sein bon nombre de ses descendants. La vie y est simple et dépourvu de tout superflu. Les maisons, construites en briques de terre, s’intègrent parfaitement à la nature et aux montagnes qui environnent la ville. 

Dans sa perception de ses habitants,  Ethar décrit ainsi ses voisins «Les voisins de ma famille sont un vieux couple et leur gentillesse me fait avoir honte…L’homme a amené mon frère dans toute la ville, lui a présenté tous les Shaykhs (alors qu’il est diabétique et a des problèmes de genou), il descend chaque jour au marché pour nous acheter des fruits frais et du poisson sans qu’on ne lui demande rien…La dame fait de la tension artérielle et ne peut marcher bien loin mais elle a insisté pour accompagner ma mère jusqu’à Dar-az-Zahra, lui a prêté son fer à repasser, lui fait parvenir à manger au troisième étage et nous invite tous les soirs au diner… Honnêtement, ils sont si gentils…je n’ai jamais rencontré de ma vie des personnes comme elles… Ils appliquent réellement les enseignements du prophète sws sans chercher à en tirer profit… » .

Venue pour étudier auprès des Shaykhs et enseignants Ba’Alawi, Ethar rencontre les « hababas » (surnom féminin des savantes descendantes du prophète sws). Elle écrit : « On réalise en rencontrant les « hababas » combien elles ont cette « haya », terme qui peut être traduit par « pudeur » sans toutefois englober l’entière signification du mot. Elles ont cette « haya » non seulement dans leur manière de se vêtir mais aussi dans leur façon de parler et de s’adresser aux autres. Les gens ici sont si sincères ! Ils ne jouent pas un rôle comme chez nous, où être aimable et authentique est une preuve de faiblesse ! Tout le monde est généreux, hospitalier et accueillant ! Les enseignant(e)s ne sont pas rémunérés, ils font cela parce qu’ils veulent véritablement que nous apprenions et tirions bénéfice des enseignements ! » Plus loin dans son journal, elle cite une anecdote à propos de Habib Omar : « Des étudiants Indonésiens sont venus étudier à Tarim pendant l’hiver alors que toutes les installations n’étaient pas encore complètement terminées. Ils se plaignirent auprès de Shaykh Habib Omar qu’ils n’avaient pas de couvertures. Alors Habib Omar rentra chez lui et revint avec des couvertures. Les étudiants lui dirent qu’elles étaient en nombre insuffisant. Il repartit donc chez lui et revient avec de nouvelles couvertures. Les étudiants lui dirent qu’il en manquait encore une. Il revint chez lui et cette fois-ci resta très longtemps. A son retour il apporta avec lui une couverture qui ne sentait pas très bon… Le lendemain, une personne qui travaillait chez Habib Omar raconta aux étudiants Indonésiens « Savez-vous ce qui c’est passé hier ? Vous souhaitiez des couvertures alors Habib Omar vous a donné celle de sa femme et la sienne. Vous en avez réclamé d’autres, alors il vous a donné celles de ses filles. Comme vous en réclamiez encore, il n’a trouvé que la couverture de son bébé. C’est pourquoi elle avait une drôle d’odeur ! »

Parfois, la réflexion de l’auteure se porte sur les Habaibs et toute la sincérité de son amour pour eux transparait en quelques mots «J’ai vu Habib Omar se rendant à la mosquée. Subhan Allah ! Son visage est si paisible et détendu… une expression qu’il partage avec tous les « Habayeb » : leur regard est parfaitement serein et leurs visages semblent divinement illuminés». « Son sourire est la première chose que l’on remarque chez Habib Ali.. » « Habib Khatim regardait constamment autour de lui et on avait l’impression qu’il regardait directement chacune d’entre nous… il conserva son demi-sourire pendant toute la séance… »

Le rythme des journées d’étude à Dar az Zahra est dense. Ethar prend note et partage dans son journal des citations des Shaykhs et enseignants : « Tout comme tu meurs si tu ne bois pas d’eau pendant trois jours, de même ton cœur meurt s’il n’est pas nourri du rappel d’Allah pendant plus de trois jours ! » (Habib Omar)

Certains jours des visites sont organisées à Tarim et aux alentours. Elle visite les mosquées qui portent le nom des savants et saints Ba’alawi, le cimetière de Zambal où, toujours avec une grande sincérité, elle témoigne « Nous y sommes allées la nuit et tout était parfaitement silencieux. Si on voulait visualiser la scène on penserait tout de suite à un film d’horreur. Pourtant, même la vue d’un chat noir au poil hérissé ne sembla pas si sinistre que ça ! Au contraire, l’endroit était extrêmement, extrêmement paisible. Serein même ! J’avais envie d’y passer la nuit et je n’étais pas le moins du monde paniquée ! … Ce fut vraiment une expérience…Mais je ne suis pas sûre de ce que je ressens. Je regardais autour de moi les autres pleurer et je me sentais comme le cancre de la classe, frustrée parce que je n’étais pas capable d’atteindre ce niveau spirituel ! Une partie de moi se disait « c’est juste un cimetière ». Mais une autre partie fut vraiment remuée et impressionnée, reconnaissant que je me tenais devant la tombe de personnes exceptionnelles. »

Après 40 jours d’étude, alors que le temps semble s’être arrêté à Tarim, il faut penser au retour « au monde » mais ce « monde » prend désormais un autre gout. Après avoir vécu une vie ascétique, s’être contentée du strict nécessaire, avoir (très peu) dormi sur un matelas posé à même le sol  dans une chambre sans rideau, s’être invariablement nourrie de riz baryani au poulet, notre jeune journaliste apprécie le moindre petit confort superflu qui a toujours réglé sa vie quotidienne et qui est devenu à ses yeux un véritable bienfait d’Allah swt. Pourtant son regard a changé, lorsque, sur le chemin du retour, elle fait escale à Dubaï, elle ne retrouve plus d’attrait à ce monde superficiel «Tarim et Dubaï ne sont pas seulement les côtés opposés du spectre, elles sont sur deux planètes différentes ! Et passer d’un extrême à l’autre et être à nouveau projetée dans un monde dont j’ai été éloignée pendant des semaines est bien plus difficile que je n’aurais pu l’imaginer. La vue autour de  moi est esthétique mais affligeante (imagine après les maisons en terre de Tarim, voir Burj Dubaï, le plus haut building au monde !). A part la lune, rien n’est pareil ! … J’ai le syndrome de l’ « état de manque » de Tarim ! …Les gens à Dubaï ont accès à tout ce dont ils peuvent rêver matériellement et pourtant ils ne sont jamais heureux ! Ils sont insatisfaits et s’efforcent de combler le vide de leur âme, mais ils ne le comprennent pas ! Par contraste, les gens de Tarim ont des visages rayonnants de contentement spirituel … je me sens déprimée !... Grâce à la manière dont j’ai vécu ces dernières semaines, j’ai l’impression d’avoir un regard clair comme du crystal.  Je me moque maintenant des marques de lunettes de soleil ou de sacs à main, je les perçois comme de simples étalages ostentatoires… je peux voir le matérialisme gouverner le monde comme dans une parodie. Mais ma vision sera-t-elle aussi claire dans un an, dans un mois ? A quelle vitesse vais-je reprendre mon mode de vie et de pensée « normal » ? »

« Aujourd’hui il y aura une éclipse de lune. On  dit que les du’as sont acceptés ces jours-là. Alors ma prière sera la même que celle que j’ai faite le dernier jour du stage lorsqu’il a plu : revenir à Tarim un jour. J’ai dit que je souhaitais que Tarim rentre avec moi. Aujourd’hui j’ajoute : je souhaite que Tarim rentre avec moi et reste avec moi. »

Notes : Toutes les citations ont été traduites du texte anglais.

Lire le livre dans sa version "blog"

Ces conseils ont été donnés par l'enseignante M. Kaff (qu'Allah swt la préserve)

Bismillah ar Rahman ar Rahim,

Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre au Hajj il existe des actes que nous pouvons nous efforcer d’accomplir pendant les 10 jours et 10 nuits de Dhil Hijja (qui commencent jeudi 27 octobre au soir)

1          - Multiplier dans nos cœurs nos intentions profondes :

 Réfléchir sur le sens de la talbiyah et la répéter

Talbiyah : la formule prononcée par les pèlerins après être entrés en état de ihram, de purification

« Labayka Allahoumma labayk, labayka la charika laka labayk, ina al Hamda, wa ni’mata, laka wal moulk, la charika lak” ce qui signifie : « Je réponds à Ton appel Ô Allah, Je réponds à Ton appel. Tu n’as point d’associé. La Louange et Le Bienfait t’appartiennent ; ainsi que La Loyauté, Tu n’as point d’associé ».

Avoir l’intention de passer sa vie au service d’Allah swt. Répondre à l’Appel d’Allah swt sans hésiter et avec sincérité. Refléter nos actes sur le sens de la talbiyah. La ressentir dans nos cœurs

2         – Réciter ou lire le Saint Coran en entier

La lecture du Coran est le meilleur rappel. Pour ceux qui peuvent, lire 3 ajza par jour afin de terminer en 10 jours la lecture complète, sinon lire tous les jours même un seul juz’.

3         – Qiyam al Layl (se lever la nuit pour l’adoration)

Certains savants disent que le moment le plus favorable est au milieu de la nuit, d’autres à n’importe quel moment si ton cœur est présent avec Allah swt.

Lire le Coran, prier, demander pardon, acquérir une science sacrée…La nuit commence après le maghreb.

4         -  Se lever avant salat al Fajr et demander pardon

Même 5 minutes avant fajr pour faire partie de ceux mentionnés dans le Coran. Si tu prends cette habitude pendant ces dix jours, tu la conserveras le reste de l’année. Allah swt regarde la fin de nos vies. C’est la fin de l’année, termine-la en t’empressant vers Allah swt

5         - Faire des œuvres vertueuses qui te sont faciles.

Saisis sans hésiter les opportunités à aire de bonnes œuvres.

6         – Promettre à Allah swt de ne jamais Lui désobéir dans son cœur ou par ses membres.

Fais la promesse, mais si tu transgresses tu dois :

a)       Faire les comptes (hissab) : avant de dormir, revois ce que tu as fait ou pas. Efface-le de ton cœur un peu comme si tu devais corriger les erreurs d’un livre écrit par un autre. Tu peux y réfléchir simplement en écrivant les actes de la journée. Cela te permet d’être gêné devant Allah swt et de te repentir pour ce que tu as fait de mal. Ainsi tu recevras l’aide d’Allah swt et pourras te défaire de ces mauvaises « habitudes » car l’aide vient d’Allah swt !

b)       Itaab, l’auto-correction : avant le fajr, se demander où est ma crainte d’Allah swt ? comment puis-je être en colère contre Allah swt alors qu’Il m’a accordé tous ces bienfaits ?

c)       Athaab, la correction : le jour suivant tu dois changer ton comportement. Par exemple tu augmentes ta lecture du Coran si tu n’as rien lu la veille ou tu peux te priver de quelque chose que tu aimes en guise de correction.

7         – Jeûner

Essaie de jeûner les 9 jours avant l’Aïd. Un jour de jeûne est comme une année de jeûne. Fais-le pour gagner l’Agrément d’Allah swt. Jeûne autant que tu peux même si c’est 1 ou 2 jours.

8         – Augmenter son dhikr

Dis « la ilaha illa ALLAH wahdahu la charika lak lahul mulk wa lahu Hamd youhy wa you mit wa houa ala koulli chayin qadir » . Comme le prophète avait l’habitude de le faire. Lis sourate al Ikhlas le plus souvent possible (1000 fois si tu peux)

9         – Faire beaucoup de dou’as

Avec sincérité. Rappelle-toi d’Allah swt dans l’abondance pas seulement dans la détresse.

10      – Sadaqa

Tous les jours de ces 10 jours, un peu chaque jour. La Sadaqa peut prendre plusieurs formes : par l’argent, par un sourire, par un mot gentil, par une bonne parole, en faisant des du’as pour les musulmans, en demandant le pardon pour la Oummah.

11       – Etre dévoué à ses parents et bons avec ses voisins.

  Ces conseils ont été donnés par Shaykh Habib Hussein as Saqqaf lors d'une conférence à Dubaï.

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux

Louanges à Allah, le Très Clément, le Tout Miséricordieux, à Lui le Très Haut qui a fait descendre le Saint Coran au cours du mois de Ramadan et que la Paix et les Bénédictions soient sur notre maitre le prophète Muhammad, la meilleure des créatures et la lumière des ténèbres, sur sa famille et ses nobles compagnons.

Allah Tout Puissant et Majestueux a dit :

 “يٰأَيُّهَا ٱلَّذِينَ آمَنُواْ كُتِبَ عَلَيْكُمُ ٱلصِّيَامُ كَمَا كُتِبَ عَلَى ٱلَّذِينَ مِن قَبْلِكُمْ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ

« Ô vous les croyants ! On vous a prescrit as-Siyam comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété, » (2-183)

Ô Allah, bénis ce que nous avons laissé durant le mois de Cha’aban et permet nous de vivre jusqu’à Ramadan et aide nous à jeûner de notre mieux, à  prier, à être sincère et à nous impliquer, et met nous sur la voie que Tu aimes avec ceux que Tu aimes.

Mes frères et sœurs, je vous suggère ainsi qu’à moi-même un emploi du temps, qui pourra, par la Volonté d’Allah subhan wa ta ‘ala, être utile à tous afin d’organiser son temps pendant Ramadan. Puisse Allah subhan wa ta ‘ala en faire bénéficier chacun d’entre nous, en fonction de ses activités, son travail et ses moments disponibles.

Sache que Ramadan est grande occasion, un présent inestimable, une bénédiction et il est sans prix ! La plus grande bénédiction de ce mois est que tu y entres en étant en bonne santé, vivant, et indemne d’handicaps. Tu as des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, une langue pour parler, des pieds pour avancer, des mains pour travailler…et un cerveau pour penser ! Alors pense combien Allah subhan wa ta ‘ala t’accorde de Bénédictions !

La réflexion est une bonne entrée en matière pour aiguiser la détermination et la volonté du serviteur pendant Ramadan. Voici donc l’emploi du temps que nous vous suggérons par la Volonté d’Allah. Nous l'avons divisé en 5 principales catégories :

             - Ceux qui travaillent

             - Les étudiants et élèves

             - Les femmes au foyer

             - La femme indisposée

             - La personne libre

Premièrement : Pour ceux qui travaillent, employés, hommes ou femmes

1° - Pendant les heures de bureau ou du travail

Tu dois garder ta langue dans le Souvenir d’Allah subhan wa ta ‘ala, en Le glorifiant, en demandant Son Pardon, en faisant des prières sur le prophète (sws) sa famille et ses compagnons. Note que tu dois accomplir ton travail totalement : par exemple tu ne dois par lire le Coran quand tu es au bureau, même sur l’ordinateur car tu es supposé faire le travail que ton employeur t’a demandé ! Mais tu peux par exemple, si tu n’as pas de travail, te remémorer ce que tu as mémorisé du Coran, ou répéter sourate al ikhlas, une centaine de fois ou un millier alors que tu es à ton bureau ou en conduisant ta voiture…et combien de récompenses tu gagnes en faisant cela surtout pendant le mois de Ramadan ou les mérites sont doublés. Cependant attention ! Il y a à une condition : ces rappels ne doivent pas affecter négativement l’avancée de ton travail, ni léser les droits à ton emploi, les droits de ton employeur ni celui des autres employés.

Abaisse ton regard et retiens ta langue pendant et après ton travail ! A chaque fois que tu retiens ton regard et ta langue tu gagnes en récompenses, notamment pour ceux qui travaillent avec des femmes qui laissent paraitre leurs atours.

Tu peux enjoindre à la décence et interdire l’indécence par la sagesse, la moralité, les bonnes manières et le respect. Tu peux aussi donner des conseils, des livres, des brochures ou des textes à tes collègues de travail que tu peux appeler « cadeau de ramadan ». Ainsi tu laisses un certain impact en guidant vers Allah Le Très Majestueux.

Tu peux aussi préparer un petit panier dans lequel tu auras laissé quelques brochures, des livres ou des cassettes que tu places à l’entrée de ton bureau ou près de ton ordinateur, et que tu peux distribuer aux musulmans.

2° - En dehors du travail

Défini tes heures de sommeil et organise-les au cours de la journée et de la nuit mais attention de dormir aux heures de prière !

Si tu as l’habitude de dormir 8 heures, essaie de dormir seulement 7 heures pendant Ramadan, même si tu t’y habitues petit à petit et commence dès maintenant, ainsi tu seras prêt à l’arrivée de ramadan. Cette heure sacrifiée au sommeil dédie-la à Allah !

Détermine toi même combien de fois tu peux lire le Coran en entier pendant ce mois. Puis-je te suggérer d’essayer de le lire deux fois ? Comment ? :

Un juz’ (1/30^e) durant la journée après le suhur (le petit déjeuner) et continue après prière de l’aube. Et si tu ne peux pas à cette heure là, lis après la prière de asr.

Le deuxième juz’ après les prières de tarawih. Ainsi si tu divises la lecture entre la nuit et le jour,  alors jamais tes nuits et tes jours de ramadan ne seront jamais vides du Coran.

Assiste à des conférences, des cours dans la mosquée la plus proche et prête ton oreille aux bienfaits de ce mois.

Dépense une somme déterminée de ton argent, par exemple 500 ou 1000 dirhams  que tu peux diviser en billets de 5 et distribuer tout au long du mois. (en dehors de la zakat qui est obligatoire et dont le montant est défini)

Participe en donnant à manger à ceux qui jeûnent et c’est mieux si tu sers le repas toi-même au moins une fois dans le mois. Et si ta maison est assez grande, invite autant de gens que possible afin que tes invités mangent ce que tu manges, en particulier la famille, les amis, les voisins, les pauvres, ceux qui sont dans le besoin et les autres. Si tu n’as pas de grande maison, tu peux en limiter le nombre ou bien participer en donnant de l’argent pour nourrir ceux qui jeûnent dans la mosquée, même si c’est un peu, tu lui donnes de tes mains ou à boire…

Fais d’autres actes bénévoles comme rendre visite aux amis, et obéir aux parents, payer les dettes d’une personne qui est dans le besoin ou résoudre le problème d’une personne…

Continue à prier à la mosquée ou sinon en groupe si tu rates la prière à la mosquée.

Fais les prières de Tarawihs au complet et termine avec le witr et si tu les manques un jour parce que tu es occupé(e), fais les à d’autres moments même si c’est le jour suivant et même si tu es seul(e).

Continue à prier les rawatib c'est-à-dire les prières surérogatoires avant et après chaque salat.

Continue à rester éveiller jusqu’après le lever du soleil, au moins 18 minutes après le lever  et fais attention de ne pas dormir en ce moment-là parce qu’il est très précieux et important et si tu as trop sommeil, change de place mais ne retourne pas au lit !

Maintiens la prière de Doha et les prières sunna liées aux ablutions.

Assied toi en famille avec tes enfants pour lire ensemble le Coran, ne serait qu’une courte sourate.

Restez ensemble pour le petit déjeuner et apprend à tes enfants les bonnes habitudes concernant les repas, les prières surérogatoires et les prières en commun. Par exemple tu fais la prière et ils disent « amin ». Ce sont des moments exceptionnels qui ne se répètent pas souvent !  

Essaie de rattraper ce que tu n’as pas pu faire de ce qui était prévu dans ton emploi du temps, le jour même ou le lendemain. Et sois vigilant à ne pas manquer les bénéfices du mois de ramadan !

Si tu peux, prie les « tassabih » (prières entre maghreb et ‘isha) ne serait-ce qu’une fois par semaine.

2° - Etudiants à l’Université et élèves.

Conseils généraux :

Maintenir la prière en commun, en particulier al fajr, al-isha et les tarawih en terminant par le witr.

Définir ses horaires de sommeil, afin de rester concentrer dans ses leçons et tout en pratiquant ses actes d’adoration. Ne pas trop dormir, 6 à 7 heures maximum.

Dors quand tu reviens de l’école ou de l’université après avoir prié dhor en groupe dans la mosquée de l’école par exemple en ayant l’intention ainsi d’adorer Allah le Très Majestueux. Et par, la Volonté d’Allah, tu auras gagné la récompense pour cela. Essaie de te réveiller avant la prière de asr, pour aller à la mosquée et si une leçon y est donnée alors suis-la et prends des notes, comme un travail, pour autant qu’acquérir des connaissances soit considéré comme un travail !

Défini toi-même combien de fois tu peux lire le Coran en entier, au moins deux fois.

Lis un juz’ après avoir écouté la leçon de asr à la mosquée ou un demi juz’ et termine le reste après les tarawihs ou après al fajr.

Réserve deux heures après les tarawihs pour lire le Coran et réviser tes leçons. Aie l’intention d’apprendre et de diffuser ces connaissances pour en bénéficier toi-même, en faire profiter la communauté et réjouir le cœur de tes parents.

Sois bien sûr de prendre le petit déjeuner en famille et n’oublie pas les du’as. Contente-toi de la nourriture dont tu disposes, n’en demande pas plus et ne boude pas ce qui est sur la table. Retiens ta langue, ne te mets pas en colère, reste décent avec un cœur pur, baisse ton regard, souris, recueille-toi et reste humble.

Sers ta famille et n’hésite pas à donner de l’aide. A la maison ou à l’extérieur, même si ta mère est dans la cuisine, prépare les aliments ou va faire  les courses.

Pense à couper ton jeûne en mangeant...  retarder le suhur est mieux que de le sauter. Même si tu n’as pas très faim, prend une datte ou un simple yaourt parce que le repas de coupure du jeûne est rempli de bénédictions alors ne le rate pas !

Attention de ne pas perdre ton temps devant la télé ou l’internet, surtout devant les séries télévisées ou les programmes peu instructifs. Tu risques de rater des occasions de bien faire et les récompenses de ramadan. Sois vigilant. Tu peux regarder des programmes religieux ou instructifs mais attention que ce ne soit pas pendant le temps qui doit être consacré aux actes d’adoration, à la lecture du Coran, au repentir, à la méditation sur la crainte d’Allah, la prière de nuit, obéissance aux parents et les relations avec les amis.

Tu as la chance d’être auprès de tes parents, c’est l’occasion pour toi de les servir, leur obéir et d’écrire une nouvelle page avec eux.

Si tu trouves du temps libre, rempli-le avec la lecture du Coran et la méditation, ajoute des prières au milieu de la nuit.

Applique certains conseils qui ont été donné plus haut pour les personnes qui travaillent.

3° - Femmes au foyer

Pour la plupart des femmes, le mois de ramadan passe sans qu’elles aient pu en tirer avantage. Soit elles passent leur temps à préparer les repas, petit déjeuner, gâteaux, boissons ou bien elle le passe à répondre aux désirs de leur mari. Je donne ce conseil aux hommes : ne surchargez pas à vos épouses en leur demandant de préparer trop à manger, contentez vous de peu. Si vous leur demandez plus de préparations culinaires qu’elles ne peuvent en faire, elles ratent le mois de jeûne, leurs prières et la lecture du Coran. Et de toute façon trop manger vous rend fainéants dans vos actes d’adoration. Alors prenez soin de vos épouses !

Je répète les mêmes conseils : maintenir les prières à l’heure, et en groupe à la maison avec les enfants ou seule ou même à la mosquée.

Lorsque tu cuisines, renouvelle ton intention de cuisiner pour nourrir ceux qui jeûnent et tu en auras la récompense, inch’Allah.

Profite du temps où tu cuisines pour réciter ce que tu as mémorisé du Coran ou en récitant les sourates courtes ou en faisant des tasbihs ou en prononçant le « la ilaha illa Allah » ou autres dhikr.

Si tu es fatiguée, tu peux écouter un cours enregistré sur cassette.

Si ton mari aime beaucoup manger et s’il est très attaché à la nourriture, ne te plains pas ! mais donne-lui des conseils de manière douce, aimante et recherchée. N’insiste pas trop, s’il ne réagit pas à tes conseils, fais ce qu’il demande avec l’intention d’obéir à ton mari, ainsi tu obéis à Allah le Très Majestueux. A nouveau, aie l’intention de participer à nourrir ceux qui jeûnent quand tu prépares le repas, pour avoir la récompense divine, car elle est accordée autant à ceux qui participent en donnant de l’argent qu’a ceux qui préparent les repas. Met de côté une partie de ce que tu as préparé pour donner aux jeûneurs dans la moquée, aux ouvriers, aux passants, aux pauvres ou aux voisins. Et fais attention de ne pas te mettre en colère ou avoir de mauvaises pensées vis-à-vis de ton mari ou même dans ton cœur. Garde ton cœur pur pendant Ramadan, tu seras gagnante dans tous les cas, inch’Allah !

Essaie que le repas du suhur soit prêt avant le maghreb, ainsi lors de l’appel à la prière, ta famille et toi êtes à table en faisant des invocations et en demandant Son Pardon.

Attention de ne pas regarder la TV et les séries … sinon des programmes religieux intéressants, mais pas trop non plus, un ou deux seulement pour avoir le temps de la lecture du Coran, du dhikr et des prières.

Sois sûre de faire les prières de ‘icha et les tarawihs, tu peux les faire à la mosquée même si c’est mieux à la maison, surtout si tu les fais avec ta famille ou avec d’autres sœurs afin que ta famille soit réunis pendant les prières.

Lis le Coran une fois ou deux ou trois. Répartis sa lecture entre le moment après les tarawihs ou après ou avant le petit déjeuner ou après la prière du fajr ou entre dhor et ‘asr.

C’est bien de lire un livre sur la religion la nuit par exemple, si c’est profitable et non pas seulement pour passer le temps et prend un petit carnet pour en noter les avantages pratiques et scientifiques. Tu l’appelleras « le carnet des bénéfices de ramadan »

Maintiens la prière de tassabih tous les jours, si tu peux, ou au moins une fois par semaine, entre le maghreb et le ‘icha ou à n’importe quelle heure de la nuit car sa récompense est immense.

Si tes parents sont encore vivants, rend-leur visite et sois vertueuse envers eux et rend visite à tes amis, c’est l’occasion de renouer les relations avec eux.

Fais un emploi du temps des horaires de la nuit, entre les prières et le dhikr et ce que tu peux faire avant le repas de rupture du jeûne et après, et cela vaut mieux si le repas est tard.

Si ton mari est occupé et ne peut s’assoir avec vous et les enfants, rassemble tes enfants et lis le Coran avec eux, même s’ils n’en lisent qu’une seule page, ou trois versets, avant d’aller dormir.

Fais ce qui a été indiqué pour ceux qui travaillent, notamment en matière de gestion du temps, particulièrement juste après le lever du soleil.

4° Les femmes indisposées

Premièrement, les femmes en période de menstrues doivent accepter ce qu’Allah a écrit pour elles et ne pas se plaindre si cela arrive pendant les dix derniers jours de ramadan.

Il est prouvé sans aucun doute,  que la femme ne doit pas réciter le Coran pendant cette période, ou seulement dans son cœur. Elle doit utiliser son temps au rappel dhikr, par exemple en répétant la shahada « la ilaha illa Allah », tous les jours 1000 fois par exemple ou 2000 fois…, faire des tasbih ou des demandes de pardon istighfar.

Lorsqu’elle prépare le repas elle a les mêmes récompenses qu’en dehors de sa période de menstrues.

Elle peut sélectionner des livres à lire durant cette période et prendre des notes.

Elle peut assister à des cours de religion ou des conférences.

Elle peut écouter des leçons ou des conférences et les mettre par écrit, puis les imprimer et les distribuer aux gens avec la permission de l’auteur.

Elle peut donner des conseils, enseigner aux analphabètes, enjoindre à la décence, interdire l’indécence, enseigner aux enfants les bonnes manières.

Elle peut se lever au cœur de la nuit pour être en communication avec Allah, pleurer, et invoquer.

Elle peut enseigner aux enfants comment prier, à connaitre les bonnes manières et la haute moralité. Elle peut leur lire la biographie et l’histoire du prophète (sws), elle peut leur faire mémoriser certains dou’as ou hadiths, ou dhikr.

Elle a l’occasion de méditer car il est dit « une heure de méditation est mieux que soixante dix ans d’actes d’adoration »

Elle peut superviser la prière de ses petits enfants et leur enseigner comment la faire correctement.

Elle ne doit pas passer son temps sur la TV sous prétexte qu’elle est indisposée et qu’elle ne peut pas prier ni lire le Coran.

5° - La personne libre ou celle qui a une forte détermination, bien qu’étant occupée, et qui peut appliquer certaines de ces suggestions :

Que cette personne soit étudiant(e) ou employé(e) ou femme au foyer avec une femme de ménage à domicile.

C’est vraiment une occasion formidable pour cette personne libre car cette opportunité se répète rarement et le musulman doit s’imaginer que ce Ramadan sera le dernier de sa vie.

La personne libre doit dormir entre 4 et 6 heures.

Lecture du coran :

Elle doit lire le Coran au moins 3 fois en entier, en le lisant complètement tous les 10 jours.

Niveau supérieur : 4 fois en entier, c'est-à-dire une fois totalement en une semaine.

Niveau plus élevé : lire le Coran 6 fois, une fois tous les cinq jours.

Le plus haut degré étant : le lire 10 fois, une fois tous les trois jours, c’est à dire 10 juz’ par jour.

Il existe un niveau encore plus haut qui est celui de nos prédécesseurs (qu’Allah les garde)qui lisaient le Coran d’un nombre de fois qui excède largement nos capacités actuelles. Cela est lié à leur détermination, leur sincérité, leur engagement, et leur succès auprès d’Allah. « Ô Allah, permet nous de réussir dans cette voie comme Tu leur as permis de réussir »

C’est l’occasion de mémoriser le Coran pendant ramadan, si tu peux mémoriser 10 pages par jour tu auras mémorisé la moitié du Coran à la fin du mois.

Tu dois t’assurer d’arriver à la mosquée avant l’heure de la prière.

Essaie de passer le maximum de temps dans la mosquée et y faire une retraite i’tikaf.

Revivifie le temps entre le maghreb et le ‘isha, moment où souvent les gens sont souvent insouciants.

Maintiens tes prières sunna et rawatib et fais les complètement, c’est à dire 4 rakats avant et après dhor, 4 rakat avant ‘asr, 2 rakats avant et après maghreb, puis tasabih entre maghreb et ’icha, puis 2 rakats après ‘isha, tarawihs 20 rakats en accord avec les gens de la sunnah, les pieux compagnons et la majeure partie de la communauté.

Prie ad-duha 8 rakats

Reste éveillé une partie de la nuit.

Prie le witr 11 rakats

Tu dois regarder, parler et écouter qu’en pleine obéissance à Allah et tu ne dois pas parler des choses de cette vie bien que ce soit permis, sauf en cas de nécessité.

Reste pur par tes ablutions le plus possible.

Rend visite aux malades, aux amis, assiste aux funérailles, fais des dons quotidiennement avec ce que tu peux.

Pratique le dhikr abondamment et ne te contente pas avant d’avoir fait au moins 100.000 de n’importe quel dhikr, notamment le « la ilaha illa Allah », ou tasbih, ou salat ala nabi, ou istighfar. Chacun d’entre eux peut être récité 1.000 fois.

Dormir plutôt dans la journée, entre le lever du soleil et la prière de doha jusqu’à dhor et dors une heure la nuit, cela permet la récompense du tahajud (le fait de rester éveiller la nuit)

Réduis ta quantité de nourriture et de boisson pour ne pas alourdir ton corps et permettre l’adoration.

Fais beaucoup d’invocations et converse avec Lui en secret et pleure sur ce que tu as laissé de ta vie loin de Lui et regrette tes fautes vis-à-vis d’Allah.

Fais l’effort de rendre le cœur des musulmans heureux en général, en particulier les parents et les amis.

Essaie de régler les dettes de celui qui est dans le besoin ou rend les choses faciles à ceux qui souffrent de privations ou rend une famille musulmane heureuse.

Fais toutes les sunnahs, pratique les bonnes manières et la moralité du prophète (sws) de jour comme de nuit, et récite toutes les invocations liés aux prières, aux ablutions, au fait d’entrer et de sortir de la maison, au moment du coucher et pour les nouveaux vêtements.

Fais l’effort de ne penser à rien d’autre qu’à l’agrément d’Allah et ne parle que de Lui et ne te déplace que dans l’obéissance à Allah.

Fais l’effort de ne rendre personne triste ou de mettre quelqu’un en colère ou d’avoir de mauvaises pensées sur quelqu’un.

Enfin de se considérer comme le dernier des serviteurs, rempli de péchés, ne pas penser être mieux que les autres, faire son travail correctement et avoir une bonne opinion des autres, ne jamais les considérer comme inférieurs. Le plus proche d’Allah est celui qui est le plus humble, le plus recueilli et dont le cœur est le plus pur.

Note importante :

Comme il est dit plus haut, ceci est une proposition d’emploi du temps. Pour celui ou celle qui se sent capable et plein de vigueur, alors qu’il suive l’emploi du temps du plus haut degré ou le plus complet. L’humain humain ne doit pas être paresseux, il doit être patient et attendre la récompense d’Allah subhan wa ta ‘ala.

Il peut aussi commencer les 10 premiers jours avec l’emploi du temps le plus facile puis les 10 jours suivants progresser et enfin suivre l’emploi du temps des personnes libres pendant les 10 derniers jours.

Et il n’est pas obligatoire de coller exactement à l’emploi du temps défini pour chaque catégorie, l’employé ou l’étudiant peut très bien suivre celui de la personne libre ou prendre un conseil de ci de là.

« Ô Allah, permet-nous de réussir par ce que Tu aimes et Te satisfait et permet-nous d’atteindre le mois de Ramadan. Soutiens-nous dans la réalité de ses bienfaits, soutiens-nous dans la réalité du jeûne et de la prière et aide-nous à avoir une bonne fin, à être constants et obéissants. Que les prières d’Allah et la paix soient sur le prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.

Références :

 Conférence donnée par Shaykh Habib Hussein As-Saqqaf, sur hemmah

Traduite et publiée avec son accord.

Cet enfant à la voix extraordinaire a gagné le concours de Dubaï du plus bel appel à la prière

La communauté musulmane est comme un arbre aux multiples branches, lorsqu'une d'entre elle est coupée c'est l'arbre entier qui est blessé, qui souffre, gémit et se lamente. Lorsqu'un musulman, homme, femme ou enfant meurt, son corps est lavé et enveloppé dans un linceul d'une seule pièce, il est ensuite placé sur un brancard et porté, par respect, sur les épaules jusqu'à la tombe où il est enterré à même la terre, le visage tourné en direction de la Mecque.

Prier pour le mort, demander pardon pour lui, donner l'aumône en son nom comptent parmi les choses dont Allah swt fait qu'elles profitent aux morts dans leur tombe et qu'elles les protègent.

Le prophète Muhammad sws a dit "Ma nation est une nation couverte par la  miséricorde. Ses membres entrent dans leur tombe chargés de péchés comme des montagnes et ils quittent leur tombe pardonnés parce que les vivants ont demandé pardon pour les morts"

"O Allah, pardonne à nos vivants et nos morts, à ceux qui sont présents et aussi aux absents, aux jeunes et aux plus âgés, hommes et femmes. Tu connais nos agisssements divers et la demeure qui nous est réservée. Pardonne à nos parents et à ceux qui nous ont précédés dans la foi, aux musulmans et aux musulmanes, aux croyants et aux croyantes, vivants ou morts!

Ô Allah celui d'entre nous que Tu fais vivre, fais -le vivre dans la foi! celui que Tu reçois dans Ton sein, reçois le alors qu'Il est musulman!  

Rend nous heureux par Ta rencontre!
Purifie nous pour la mort!
Rend-la bonne pour nous et met-y notre repos et notre joie!


Lorsque le mort est un enfant, une prière spéciale lui est dédiée :

"O Allah, il est Ton serviteur et le fils de Ton serviteur. Tu l'as créé et préservé, tu l'as amené à la mort et Tu lui redonneras la vie. O Allah, fais de lui pour ses parents un précurseur, un trésor envoyé en avance, une récompense qui précède, et grâce à lui fais pencher la balance du côté de leurs bonnes actions et accrois leurs récompenses. Fais qu'aucun de nous ni qu'eux mêmes ne soient induits en tentation après son départ. O Allah, fais-le rejoindre les croyants partis avant lui, sous la protection d'Ibrahim, et donne lui, en échange de sa maison terrestre, une meilleure demeure et une famille meilleure que sa propre famille"

"En vérité nous appartenons à Allah et c'est à Lui que nous retournerons"