21 août 2006
1
21
/08
/août
/2006
01:01
Le choix d’une école pour le nouvel arrivant à Abou Dhabi est un véritable casse-tête chin..émirien !488 écoles se partagent le marché pour une ville d’environ 500.000 habitants. D’emblée, une chose est certaine : les écoles publiques et gratuites n'étaient jusqu'à cette rentrée pas pour les expatriés ! Elles étaient réservées aux « nationaux ». Le gouvernement a pourtant récemment constaté les lacunes de cet état de fait et ouvrira dès septembre les portes des écoles publiques aux étangers, moyennant finance! Restent les établissements privés payants (voir très payants !!!) des diverses communautés, indiennes, pakistanaises, libanaises, palestiniennes, japonaises, françaises, anglaises, américaines …les écoles dont l’enseignement général est en arabe, en anglais, en urdu, en hindi, en russe…bref ! Les critères de sélection sont si nombreux qu’on y perd son latin, pardon son arabe (ce qui est en passe d’ailleurs de devenir une réalité !) Finalement, le bouche à oreille, voire la rumeur (toujours changeante) font la réputation d’une école.
La majorité des expatriés souhaitent un jour pouvoir rentrer au pays (ils représentent environ 80% de la population totale du pays). Leur objectif est de former leurs enfants dans la langue de leur pays d’origine. Les programmes scolaires sont calqués sur ceux des pays d’origine sauf pour l’enseignement des matières obligatoires en arabe où le programme des E.A.U. est appliqué. Tous les enfants musulmans reçoivent une éducation islamique sunnite, les autres en sont dispensés. De même la loi prévoit la mixité dans les classes primaires puis une séparation des filles et des garçons à partir du collège sauf pour les écoles à majorité d’enfants non-musulmans (ex. lycée français). Dans le système classique, l'école débute tôt le matin, dès 6h30 ou 7h00 des groupes d’élèves en uniforme attendent le bus scolaire conduit par un chauffeur immanquablement afghan, pakistanais ou indien ! Le trajet peut durer jusqu’à une heure car les écoles sont loin des lieux d’habitation. Plus d’une centaine d’entre elles occupent des villas… la cour d’entrée se transforme alors en terrain de sport, cours de récréation, hall d’accueil…, les chambres en salles de classe et le salon, en salle des opérations ! Mais plus pour longtemps ! Le gouvernement prévoit de fermer purement et simplement ces écoles qui devront alors trouver un nouvel emplacement à 30 ou 40 kms d’Abu Dhabi. Encore un nouveau casse-tête émirien en perspective pour la rentrée 2006 !
Published by Salam
-
dans
La vie - couleur locale
20 août 2006
7
20
/08
/août
/2006
23:43
Le mot « Jawshan » signifie littéralement « une sorte d’armure, des vêtements de protection portés en temps de guerre ». Dans la terminologie religieuse, ce mot prend le sens d’une longue prière, appelée al Jawshan al Kabir , laquelle nous a été transmise par le Prophète (sws). Elle est composée de 100 chapitres, à la fin de chacun le passage suivant est répété :
« Ô Seigneur ! Gloire à Toi, il n’y a de Dieu que Toi ! Nous nous réfugions en Toi, protège nous de l’Enfer ! »
L’ensemble de la prière comprend 250 noms d’Allah et 750 attributs divins et supplications. Le but de toutes ces supplications est d’implorer Dieu afin d’être sauvé des malheurs pendant la vie d’ici-bas et protégé du châtiment dans l’au-delà.
Le Jawshan al Kabir est l’une des prières les plus récitées et des plus appréciées des musulmans parce qu’il contient des significations très profondes, que son style est harmonieux et agréable et aussi parce que plusieurs hadiths du prophète (sws) nous annoncent les récompenses que cette prière peut nous offrir dans ce monde-ci et dans l’autre.
(Extrait de l’introduction du « Jawshan al kabir » de l’édition spéciale français/arabe publiée chez The Light)
Le texte arabe est très concis et exprime l'essence des noms d'Allah (qu'Il soit exalté)... le traducteur-interprête en français a choisit d'exprimer l'idée et le sens des noms du Seigneur.
Ô Ma'rouf qui n'est connu que de ceux qui Le connaissent vraiment.
Ô Mâ'boud, l'adoré de Ses adorateurs,
Ô Machkour vers qui aboutissent les remerciements de ceux qui remercient,
Ô Mazhkour qui est évoqué par ceux qui se rappellent de Lui et Le mentionnent.
Ô Mahmoud qui est loué par ceux qui Le louent et Lui rendent grâces.
Ô Mawdjoud qui est toujours prêt aux côtés de ceux qui aspirent à Lui.
Ô Mawsouf qui est connu par Ses plus beaux attributs par ceux qui connaissent Son unité et l'affirment.
Ô Mahboub, le bien-aimé de ceux qui L'aiment
Ô Marghoub qui est très recherché par ceux qui le désirent ardemment.
Ô mon Seigneur Maqsoud qui est le seul désir des repentants qui reviennent à Lui,
Gloire à Toi, Ô Seigneur!
Pas d'autres divinités que Toi!
Nous implorons Ton secours,
Protège-nous de l'enfer!
Published by Salam
-
dans
Islam
19 août 2006
6
19
/08
/août
/2006
07:56
Incontournable, le riz baryani est sur toutes les tables, au menu de tous les restaurants et dans tous les foyers. Tout étranger de passage invité à partager un repas aura goûté cette spécialité ! Composé de riz basmati blanc ou coloré jaune orangé, épicé de safran, anis, cannelle et autres saveurs exotiques, le « baryani » est à la portée de toutes les bourses et s’accompagne de poulet, viande ou poisson. Même les oiseaux des Emirats en raffolent ! L’expérience a montré qu’en déposant deux assiette de riz sur le bord d’une fenêtre, l’une contenant du riz baryani et la seconde de l’Uncle Benz basique, les volatiles marquaient nettement leur préférence pour le riz multicolore, délaissant pendant plus de dix jours l’incollable américain ! Rien d’étonnant alors que ce plat indo-pakistanais soit en passe de devenir le plat national des Emirats, reflet fidèle du fort peuplement asiatique de ce pays !
Published by Salam
-
dans
La vie - couleur locale
16 août 2006
3
16
/08
/août
/2006
14:21
L'une des plus ancienne université européenne s’installe dans un pays qui vient de fêter ses 35 ans d’existence ! La Sorbonne enfantera dès la rentrée prochaine d’un nouveau campus aux environs d’Abu Dhabi, dans la ville nouvelle de Khalifa, à peine sortie de son désert de sable…L’ambition est de drainer les étudiants francophones du Moyen-Orient, les former aux enseignements des Sciences Humaines et leur délivrer un diplôme universitaire reconnu en France et dans l’espace européen. Tous les professeurs seront détachés de la Sorbonne-Paris pour une durée de un mois à deux ans, l’enseignement sera laïc (il faut bien exporter les valeurs de la France !) et l’établissement mixte. Les cours débuteront dès la rentrée 2006 dans des locaux provisoires avec 200 étudiants en attendant d’accueillir d’ici trois ans près de 1.500 élèves venus de tous les pays. Le nouvel établissement prévoit une grande bibliothèque de 50.000 livres alimentée régulièrement, 45 salles de cours et 3 amphithéâtres…La fin de la scolarité de 6 semestres sera validée par l’obtention du diplôme de licence. Les étudiants désirant poursuivre leurs études en master ou doctorat devront faire le voyage jusqu’à Paris…où ils découvriront l’ambiance de la vieille France et les locaux multi centenaires de la Sorbonne-Paris IV…Cependant, gageons que les frais de scolarité exorbitants (près de 16.500€/an) financeront largement les travaux de rénovation de la vénérable Sorbonne parisienne !
Published by Salam
-
dans
La vie - couleur locale
10 août 2006
4
10
/08
/août
/2006
05:02
Published by Salam
-
dans
Galerie photos
7 août 2006
1
07
/08
/août
/2006
18:34
« One, two, one, two…yallah…aïwa…bravo...push…kick..!!!”. Soraya dépense une somme d’énergie considérable (et autant de calories) à activer les dames dans le grand bassin lors du cours d’aquagym. Elle est la reine de la piscine du Club des Dames d’Abu Dhabi ! Elle est capable d’entraîner les jeunes filles aux compétitions aussi bien qu’apprendre à nager aux tout-petits. Soraya tient de sa maman allemande l’efficacité, la ponctualité et la ténacité et de son papa syrien, les vertus de l’islam et un cœur généreux !
Au Ladies Club, pas l’ombre d’une silhouette masculine ! Le personnel et les membres sont exclusivement féminins. L’accueil est assuré par Grace ou Elena, des Philippines, le sourire toujours aux lèvres. Nouran, une Egyptienne, assure les cours de danse pour les fillettes, Lou, une Anglaise, enseigne les arts martiaux tandis que sa collègue Marianna prépare les futures mamans à l’accouchement ! Les cours ne se limitent pas aux activités sportives, le Club dispense aussi des formations en informatique et propose des ateliers de travail manuel ou de décoration. Les enfants ne sont pas en reste avec une bibliothèque, une halte garderie fourmillant de jeux de toutes sortes et des activités programmées chaque jour en fin d’après midi.
Lina et ses trois filles fréquentent régulièrement le club, elle sont musulmanes comme une large majorité de membres et trouvent dans ce lieu un espace où pratiquer un sport en toute confiance. Les photographies sont interdites dans l’enceinte du club afin de respecter l’intimité des femmes et l’endroit est situé dans une zone non construite donc sans vis-à-vis. Un pont relie le club à la plage des dames (actuellement fermée pour rénovation) et si les affaires courantes ne les rappelaient pas un peu à l’ordre, elles passeraient bien tout leur temps là-bas !
Toutes les infos pratiques sur www.abudhabiladiesclub.com
Photo : bassin pour les petits et terrasse du restaurant
Published by Salam
-
dans
La vie - couleur locale
28 juin 2006
3
28
/06
/juin
/2006
05:09
Le coeur de chaque musulman aspire à parvenir au paradis tel qu'il est décrit dans le Coran Bismillah rahman rahim « Annonce à ceux qui ont cru et pratiqué les bonnes œuvres qu’ils auront des jardins sous lesquels s’écouleront des fleuves. Chaque fois qu’ils en recevront des fruits en guise de subsistance, ils s’exclameront : ce sont les fruits dont nous avons été précédemment gratifiés. Ils en auront en effet reçu de semblables…. » (Coran 2/25) Plus qu’ailleurs ces évocations d’un paradis luxuriant de verdure entretiennent l’imaginaire des hommes du désert…
Voir fleurir le désert était l’un des rêves les plus chers de Cheikh Zayed, le fondateur des Emirats (Allah yarhamou). Il multiplia les moyens pour transformer Al Ain, sa ville natale et Abu Dhabi, la capitale du pays en villes fleuries, verdoyantes et harmonieuses. Pour cela, il fallut creuser le sable salé, le remplacer par du sable de dunes, ajouter de l’engrais, arroser abondamment, désinsectiser et entretenir, replanter les fleurs, remplacer le gazon inlassablement sous un climat extrême, chaud et humide une bonne moitié de l’année…Tous ces efforts viennent d’être récompensés par l’attribution à la ville d’Abu Dhabi du titre de « citée la plus fleurie du Golfe ».
Published by Salam
-
dans
Environnement
22 juin 2006
4
22
/06
/juin
/2006
20:17
Published by Salam
-
dans
Galerie photos
14 juin 2006
3
14
/06
/juin
/2006
06:21
Le Qasr al Husn aussi appelé "le fort blanc" fut fondé en 1795 par le Cheikh Shakhbout bin Dhiyab. Résidence officielle des souverains d'Abu Dhabi jusqu'en 1960, il a hébergé le Centre de documentation et de recherche et est devenu un musée. Il est situé dans l'enceinte de la Fondation Culturelle d'Abu Dhabi.
Published by Salam
-
dans
Galerie photos
8 juin 2006
4
08
/06
/juin
/2006
05:00
La grande mosquée Malwiyya construite vers 848 JC sous le règne du souverain al-Mutawakkil dans la région de Samarra, Irak actuel a inspiré les architectes contemporains à Abu Dhabi. Ils ont reproduit ce qui était au 9e siècle une nouveauté architecturale, le minaret en spirale, tour hélicoïdale sur un socle carré avec une rampe extérieure. Ce modèle de minaret hélicoïdal n’eut pas de postérité...sauf aux Emirats!!!
Mosquée à Abu Dhabi
Photo du ministère irakien Samarra, l'original
Published by Salam
-
dans
Galerie photos