Grande Mosquée Sheikh Zayed, encore et encore...
Bonnes vacances !
La firme Zehba, implantée en Indonésie et représentée aux Emirats et en France propose des tenues de bain pour les femmes musulmanes. L'emploi du lycra permet la baignade en mer et piscine et les formes amples le respect des convenances en matière vestimentaire.
Le Musée National Picasso de Paris exposera près de 183 oeuvres du peintre au Palais des Emirats du 27 mai 2008 au 4 Septembre à Abou Dhabi. La précédente exposition, consacrée aux Ars de l'Islam "trésors de la collection Khalili" avait trouvé un fort écho culturel et religieux avec le pays d'accueil. Le monde de Picasso, par contre, lui est complètement étranger ! Il fallait donc trouver à tout prix un lien sensible avec le monde arabe pour réussir le pari du succès de l'exposition! Après analyse, on retrouve dans ses premiers essais, où calligraphie et peinture s'entremèlent, la marque de l'influence arabo-andalouse que Picasso reçue pendant sa jeunesse à Malaga. La référence est présente, on peut respirer...!!! L'exposition dans son ensemble permettra de retracer le long parcours pictural de l'Espagnol depuis la "période bleue" aux années 70. C'est la première fois que Picasso s'expose au Moyen Orient. Ce partenariat avec un musée national français marque la volonté de la capitale émirienne de s'inscrire et s'affirmer en tant capitale culturelle de la région! Grande ambition pour un pays sorti depuis à peine 40 ans des sables du désert! Reste une question : en dehors du fait de vouloir de s'afficher "numéro Un" au hit parade de la culture, quel objectif cette exposition veut-elle atteindre? Attirer le "Tout Abou Dhabi" (mais existe-il un "Tout Abou Dhabi"?) Trouver véritablement un lien entre les cultures? Initier les esprits à une représentation du monde cubique et désaxée plutôt étrangère au mode de pensée oriental? Voir émerger une nouvelle génération d'humanoïdes aux références culturelles hybrides? Faire venir les touristes du monde entier? Préparer l'avenir et les esprits au Louvre et Guggenheim Abu Dhabi?...
Pour toutes informations complémentaires (horaires, plan , etc...) :
http://www.artsabudhabi.com/picasso_default.htm
Photo "The Economist".
Chaque année près de 300 dromadaires meurent d'indigestion de plastique dans les déserts des Emirats. Leur mort est lente...la calcification du plastique dans l'estomac peut durer des mois...
Photos Gulfnews
Touché par des images publiées dans le journal local, un jeune garçon de 11 ans, élève depuis un an à Abu Dhabi a pris l'initiative de lancer une campagne d'information et de sensibilisation auprès des écoles de la ville pour sauver les dromadaires de cette horrible mort.
Le lien vers son site :
http://www.cameronscamelcampaign.com/index.htm
Depuis la réforme de l'orthographe, les Français sont devenus champions du monde de soustractions! le SMS continue ses ravages et il faut maintenant un décodeur pour comprendre son interlocuteur...Pour être à la page, les réformateurs ont choisi d'abandonner le nom "Abou Dhabi" et de le remplacer par "Abou Dabi"...Un "h" de moins n'a rien de bien grave pour un Français dont les souvenirs de géographie se limitent aux "terras incognitas" et qui cultive sa réputation de ne pas être doué pour les langues étrangères!
Mais pourtant, ce petit jeu de mot montre un mépris certain pour l'origine arabe du mot. Comment transformer la belle gazelle blanche d'Arabie "dhabi" (qui se prononce avec emphase) en un "dabi" qui n'a ni queue ni tête? Rajoutez lui un "b" et il deviendra "lézard", remplacez le "a" par un "ou" et il sera un ours!
Le réformateur n'a-il pas eu la puce à l'oreille, un " د " ("d") n'est pas un "ظ" (th emphatisé) ? Va-t-il prendre la mouche? J'en donne ma langue au chat. Il aurait pu au moins ménager la chèvre et le chou et cesser de nous faire avaler des couleuvres!
Ô belle gazelle, connaitre ton nom revient à lire ton histoire. Sans toi point d'Abou Dhabi ! Connaissent-ils la légende? C'est en te poursuivant qu'un groupe de Bédouins a découvert une source à l'emplacement de la ville actuelle et s'est installé l'été sur l'île pour venir pécher les perles. Un mystère cependant demeure : qui fut ce père "abou" qui réclama ta paternité? Fut-il un chasseur attendri par ta grâce et décidé à t'adopter? Ou était-ce le grand oryx? Sortie du désert, avec tes grands yeux et tes belles cornes arquées tu peux bien être fière ! Ton secret bien gardé nous invite à rêver...préserve le, et que ton nom "dhabi" à jamais s'en souvienne.
Bismillah ar-rahman ar-rahim
« C’est Dieu qui a envoyé les vents pour soulever les nuages et les disperser dans le ciel comme Il l’entend. Il les dispose en strates et tu vois la pluie se déverser de leur profondeur. Et lorsqu’elle se répand sur les serviteurs de Son choix, les voilà aussitôt réjouis. Alors que juste avant de recevoir cette ondée ils étaient plongés dans la désespérance !"
(Coran 30/48-)
Les Emirats souffrent, comme les autres états de la Péninsule Arabique d'un lourd déficit en eau de pluie. Voir verdir le désert relevait autrefois de l'ordre du mirage. Pendant des siècles les hommes du désert ont prié et invoqué leur Seigneur de leur envoyer l’eau bienfaisante qui redonne la vie à la terre et abreuve les êtres vivants. "Seigneur fais qu'il pleuve autour de nous, non sur nous. Seigneur fais qu'il pleuve sur les tertres, sur les collines, les vallées et les plantations!".
Aujourd’hui, les découvertes scientifiques ont permis de découvrir le mécanisme de la formation de la pluie : les bulles d'air formées par l'écume des océans éclatent, sont emportées par les vents et se déplacent en direction de l'atmosphère. Elles forment alors des nuages, eux-mêmes formés à partir de vapeur d'eau qui se condense autour des cristaux de sel de la mer ou autour des particules de poussière qui se trouvent dans le ciel. Petit à petit, les particules d'eau prennent du volume et forment les gouttes, qui, plus lourdes que l'air, se détachent des nuages et commencent à tomber sur terre sous forme de pluie.
« Ne vois-tu pas que c’est Dieu qui conduit les nuages et les fait converger si bien qu’ils s’amoncellent les uns sur les autres, puis tu vois la pluie se déverser à partir d’eux et Il fait descendre des nuées des montagnes de grêle qui tombent où bon lui semble et épargne qui Il veut… » (Coran 24-43)
Ces découvertes ont donné aux hommes le sentiment d'être capables de transformer les mirages en réalité. Ils s'attèlent à expérimenter et à s’approprier la création des nuages et la formation de la pluie. Pour se faire, ils utilisent actuellement deux méthodes, testées en Arabie Saoudite et en Afrique, et maintenant aux Emirats. Ils fabriquent de la glace carbonique ou l’iodure d’argent, qui, à très basse température, entraîne une condensation soudaine de la vapeur d'eau en cristaux et entraîne la congélation des gouttelettes dans le nuage. Un ensemencement de ces produits dans la partie supérieure des nuages peut alors provoquer la pluie. La seconde méthode consiste à disperser au sein du nuage des substances salines ou même de l'eau finement pulvérisée dont les gouttelettes, suffisamment grosses, déclenchent la production de gouttes de pluie par réaction en chaîne.
Les hommes finiront-ils par voir transformer le désert « en jardins où coulent des ruisseaux » ?
« C’est Lui qui fait tomber du ciel selon une mesure déterminée la pluie grâce à laquelle Nous revivifions un pays stérile et c’est ainsi que vous serez ressuscités ! » (Coran 43-11)
« Du ciel Nous faisons descendre en quantité une eau que Nous stockons en terre et que Nous sommes en mesure de faire disparaître.
Grâce à elle, Nous faisons croître à votre intention des jardins de palmiers et de vignes dans lesquels vous trouvez de nombreux fruits pour votre consommation... » (Coran 23-18/19)
« C’est Lui qui envoie les vents annonciateurs de la pluie devançant Sa Miséricorde jusqu’au moment où Nous les dirigeons, porteurs de lourds nuages, vers une contrée stérile sur laquelle Nous faisons tomber la pluie. Grâce à elle Nous faisons pousser toutes sortes de fruits.
C’est ainsi que Nous ressusciterons les morts. Peut-être y réfléchirez-vous ! »
Note :
- photos empruntées au web.
- article connexe : "l'or bleu ou la mer à boire" :
http://www.abudhabisalam.com/article-2590944.html
Le Mahabba Awards est un spectacle qui récompense les meilleurs artistes qui ont réalisé une oeuvre pour leur amour du prophète (sws). Il s'est tenu cette année encore à Abu Dhabi, au Théâtre de Raha pour la célébration de l'anniversaire de la naissance du bien aimé.
La semaine dernière, le Courrier International publiait un article bien étrange.
Une manifestation aurait eu lieu en Iran pour réclamer l'appelation "Golfe Persique" sur les cartes et documents officiels internationaux. Du côté de la Péninsule Arabique, le terme utilisé a toujours été "Golfe Arabe". Chacun argue de références historiques pour justifier sa position. Les Grecs l'appelaient "imen persikos", les géographes orientaux arabes le "bahr al Farsi" (mer de Perse) mais aussi "le Golfe de Bassora" (ville d'Irak)...Les Occidentaux ne se mouillent pas (pourtant les eaux sont délicieusement chaudes toute l'année à Abu Dhabi) et utilisent le mot "Golfe" ou encore "Golfe Arabo-Persique"... La guéguerre se limitera-t-elle au "poids des mots"?